Le mystère reste entier concernant cet académicien. Il pourrait s’agir de Joseph Dominique Léopold Delpech né à Ville Franche de Rouergue le 12/12/1840 et mort à Toulouse le 13/01/1915. Il a été Substitut à Prades (1869), à Limoux (1872), Millau (1872 aussi), Béziers (1873). Il devient procureur à Céret en 1878, Président du tribunal d’instance à Narbonne (1883), enfin Conseiller à la cour d’Appel de Montpellier en 1892. Retraité en 1905. Chevalier de l’Ordre de Charles III d’Espagne. C’est cette personnalité qui est signalée comme membre de l’Académie par Pierre Clerc et par MM. Bonnet et Thévenet dans leurs ouvrages respectifs. Mais alors, il aurait été membre de l’Académie (1871-1873) juste dans la période pendant laquelle il n’était pas à Montpellier C’est un peu étrange.
L’autre hypothèse est qu’il s’agirait de Louis Benjamin Marie Caliste Delpech, fils d’un professeur de chirurgie à faculté de médecine de Montpellier. Cet homme est né le 12/10/1822 à Montpellier, il s’est marié en 1860 à Montpellier. Après des études d’avocat, il est devenu successivement substitut à Nérac (1851) puis Rodez (1852), procureur impérial à Marmande (1856), substitut du procureur général à Montpellier (1857), enfin Conseiller à la cour d’Appel de Montpellier (1863). Déja, en 1858 il est présent à Montpellier où il prononce le discours de rentée de la Cour d’Appel. Il a publié « L’infraction, ses conditions, ses éléments, ses caractères » en 1879 ce qui permet de savoir qu’à cette date il est toujours en poste à la Cour d’Appel de notre Ville. Donc, ce CV colle mieux avec une présence avérée à l’Académie entre 1871 et 1873. Il est mort à Paris en 1900. Chevalier de la Légion d’Honneur.