Paulin Blanc fut avocat, conservateur de la bibliothèque municipale de Montpellier alors appelée bibliothèque du Musée. Il participa à l’élaboration du catalogue général des ouvrages en le dotant d'un supplément manuscrit. Il publia au moins trois biographies :
- L'abbé Flottes et sa bibliothèque (1865)
- Prosper Servel, de Montpellier, poète cul-de-jatte. Sa vie et ses écrits. Étude psychologique, morale et littéraire (1868)
- Ponsard, biographie (1870)
Il retrouva et mit en valeur différents textes et manuscrits anciens. En particulier :
Nouvelle prose sur le dernier jour : composée, avec le chant noté, vers l'an mille, et publiée, pour la première fois, d'après un antique manuscrit de l'abbaye d'Aniane (1847)
A l’académie, où il entra comme membre fondateur, il n’a pas laissé de publication. Il est vrai qu’il y demeura fort peu et a démissionné en 1851, on ne sait pas pourquoi.
Il fut aussi membre et trésorier de la Société archéologique de Montpellier.
Jules Troubat, qui fut secrétaire de Sainte-Beuve, a écrit ses souvenirs. Etudiants chahuteur il enferma Paulin Blanc à clé dans la bibliothèque et courut sur l’esplanade pour jouir du spectacle du prisonnier criant à une fenêtre qu’on vint le délivrer. Troubat qualifie l’autre de « cacographe » c’est à dire « qui écrit mal ». En fait, Paulin Blanc était de son temps, il faisait des phrases longues et quand même joliment tournées, par exemple, dans sa biographie de l’abbé Flottes, on lit :
Il avait à peine terminé ses classes d’humanités à l’Ecole centrale, que déjà, privé de son père, et aux applaudissements de sa mère qui sympathisait à ses vues, il déclara son choix pour la carrière ecclésiastique.