Je suis né à Montauban (Tarn-et-Garonne, 82), dans une famille de la moyenne bourgeoisie, le 23 avril 1954. Au lycée Pierre de Fermat de Toulouse, j'ai préparé, de septembre 1972 à juin 1974, le concours de l'Ecole nationale des Chartes que j'intègre en septembre 1974. J'y effectue ma scolarité de 1974 à 1978. Je suis particulièrement intéressé par les cours de Jean-Henri Martin sur l'histoire du Livre et de Jean Glénisson sur l'histoire de l'historiographie. A l'issue de ma scolarité, je suis nommé conservateur stagiaire à la Bibliothèque nationale en juillet 1978. En juillet 1978, j'effectue un service militaire en tant que Stagiaire scientifique du contingent : quatre mois comme simple soldat dans un régiment d'infanterie à côté de Rennes, un an, en 1979, comme conservateur au musée de l'Armée aux Invalides. A l'issue de ce service très fécond pour moi puisque j'ai participé au montage de l'exposition Foch, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la mort du maréchal, en janvier 1980, je retrouve mon poste à la Bibliothèque nationale de France, au Service de l'Histoire de France. Expérience stimulante, mais un peu frustrante. Et, grâce à l'appui de mon directeur de thèse Charles-Olivier Carbonell, qui me dirige dans une thèse de doctorat d'Etat, je suis élu, au printemps 1991, maître de conférences en histoire contemporaine, à l'Université Paul Valéry - Montpellier-3.
Depuis mon arrivée à l'UPV, début novembre 1991, j'ai fait toute ma carrière universitaire à Montpellier. En décembre 1994, j'ai soutenu ma thèse de doctorat d'Etat : « L'Histoire pour tous : la vulgarisation historique, d'Augustin Thierry à Ernest Lavisse : 1814 - 1914 ». J'ai ensuite eu la chance de pouvoir succéder comme professeur à mon maître, en 1998, dans sa chaire d'histoire de l'historiographie. J'ai pris ma retraite de professeur des Universités en janvier 2023 à soixante-huit ans et demi sans regret car j'ai pris beaucoup de plaisir pendant plus de trente ans, à enseigner et à diriger les travaux d'apprentissage à la recherche – masters et thèses – de jeunes étudiant(e)s.
Mes chantiers de recherche relèvent de quatre orientations complémentaires :
- En premier lieu, l'histoire de l'historiographie, résumée par mon ouvrage sur les représentations contrastées du Moyen Age, Le Goût du Moyen Age, paru en 1996, chez Plon-Perrin et réédité en 2002 à la Boutique de l'Histoire à Paris.
- En second lieu, l'histoire de l'image et de l'iconographie, comme le montre mon introduction au catalogue de l'exposition de l'Hôtel de Sens, en 2013, L'Histoire de France par la publicité.
- En troisième lieu, l'histoire des héros. Dès 1979, mon premier livre s'intitule Les Héros de l'histoire de France : recherche iconographique sur le Panthéon scolaire de la Troisième République, publié par une petite maison d'édition, depuis longtemps disparue : Phot'Oeil.
- Enfin, l'histoire régionale, perçue, au premier degré, à travers les monographies publiées par Privat de l'Histoire de Montpellier en 2016 et l'Histoire du Tarn en 2018. D'autre part, en 2015 et 2016, j'ai publié, à Paris, aux Indes savantes, une synthèse, en deux volumes, sur les Lieux de mémoire du Midi : Ombres et Lumières du Sud de la France.