Né à Meyrueis (Lozère). Bachelier en théologie, docteur ès Lettres.
Extrait d'un texte de Louis Secondy "Les protestants et l'école dans l'Hérault et le Gard" (Presses Universitaires de Provence) :
Pierre-Jean-Louis Molines, pasteur, bachelier ès lettres et en théologie, qui a professé durant seize ans, dans une institution protestante de Nérac, prend la relève, en août 1874. Il s’installe au 5 bis, rue de la Merci. Il déclare ouvrir une maison pour vingt pensionnaires classiques – les élèves vont tous au lycée. Il a trois collaborateurs laïques. Le rapport du 3mars 1876 porte le chiffre de 16 pensionnaires plus un demi-pensionnaire et un externe. À un questionnaire posé par l’Académie, le directeur répond, le 28 avril 1876, qu’il donne l’enseignement secondaire complet. Trois de ses élèves préparent le baccalauréat. Il y a une seule division de grammaire, deux répétiteurs, neuf pensionnaires et deux externes. Le bâtiment appartient au professeur Bertin. Le maître de Pension est qualifié d’homme de bien, « tant par les protestants que par les catholiques ». Sur Montpellier, nous ne connaissons pas pour cette période d’autres pensions ou écoles spéciales protestantes. Le seul autre centre important dans l’Hérault se trouve à Ganges.