Il s'agit d'un esprit très éclectique qui s'intéressa très tôt à différents domaines puisqu'il suivit à la fois un enseignement  à la faculté des Sciences et à la Faculté de Médecine où on ne lui facilita pas l'accès au professorat et où on lui délivra au compte-goutte de petits moyens matériels. Louis Dulieu raconte qu'on lui interdisait l'entrée de la Maternité et qu'il soignait essentiellement  les femmes de mauvaises vie, ceci dans un petit local. Seule la mort d'un prédécesseur lui permit enfin de donner toute sa mesure. Il s'intéressa aussi aux blessés de la guerre de Crimée (août 1855 -  mai1856). Il fut encore médecin de l'Oeuvre de la miséricorde (11841-1851), médecin de la compagnie du Chemin de fer Montpellier-Nîmes.

     En fait, il fut membre de toutes sortes de comités ce qui l'amena à produire des rapports sur un très grand nombre de sujets : vaccine, code pharmaceutique, enquêtes médico-légales, viol, avortement, infanticides, reconnaissance de paternité, protection des enfants, surveillance des enfants placés...

     Enfin, il a déployé une très grande activité dans le domaine de l'hygiène, de 1857 à 1881. Par exemple, on lui doit un rapport sur l'état lamentable du Verdanson en 1868. Voir BNF-Gallica.

     Il publia donc beaucoup mais, un peu dispersé, il ne laissa pas d'oeuvre majeure selon Louis Dulieu. 

     Les principales étapes des sa carrière sont : 

- Docteur en Médecine (1837)

- Agrégé d'anatomie et physiologie (1843)

- Docteur ès sciences (1844)

- Professeur à la faculté de médecine de Montpellier dans la chaire d'accouchements, maladie des femmes et des enfants (1848-1885)

- Et enfin : fondateur de la chaire de clinique obstétricale et gynécologique en 1885, au moment même où il prend sa retraite.