Academie des Sciences et Lettres de Montpellier

Raymond SCHERB (1887 | 5-9-1977)

Section : Médecine - Siège : XXX
Médecin Inspecteur départemental de la Santé
Elu(e) à l'Académie en 1952. Départ en 1977.
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Selon un texte de Louis Dulieu publié en 1995 dans le bulletin de l’académie : 

 

Né à Constantine en 1887, Raymond Schreb était le fils d'un collecteur d'impôts. C'est à Toulouse qu'il fait des études très complètes puisqu'il sera reçu docteur en pharmacie en 1914 avec une thèse intitulé :  Étude expérimentale sur les bouillons, moyen d'augmenter leur valeur nutritive et docteur en médecine en 1915 avec une autre thèse ayant pour titre Contribution à l'étude des néphrites avant d'être mobilisé comme médecin auxiliaire. Durant ses études médicales, il avait été un instant moniteur de physique.

 

On ignore ce qu'il fit après la guerre jusqu'à ce qu'on le retrouve à Montpellier comme inspecteur départemental de la santé pour le développement pour le département de l'Hérault, succédant, semble-t-il au docteur Pierre Lévy dans son bureau de la préfecture. On le dit aussi, en 1938, directeur des services d'hygiène. Décidant aussitôt de combattre le paludisme Local, il effectuera un voyage en Italie afin d'y étudier les moyens prophylactiques mis en œuvre dans ce pays.

 

Ayant trouvé toutefois que son champ d'activité n'était pas suffisant pour mener à bien la tâche qui lui incombait il obtiendra de succédé à Hervé Harant qui s'était dévoué tant et plus pour l'éducation sanitaire de la population locale. Il visitera tous les organismes déjà existant, se rendant dans les villages pour y faire des conférences accompagné par des médecins, voir des chef de clinique ou des assistants parmi lesquels on trouve le nom du futur professeur Jacques Roux.

 

C'est sur proposition d'Hervé Harant qu'il sera élu, à l'unanimité, membre de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier le 28 avril 1852 mais, hélas, il ne prononcera jamais son discours de réception et son parrain ne prononcera pas davantage son éloge ! Bien plus, malgré 23 ans de présence parmi nous, il ne fera aucune communication. Un jour on apprendra qu'il a démissionné sans qu'il en soit resté la moindre trace. Il semble cependant qu'on puisse fixer son départ aux environs  de 1975.

 

Les annuaire du département de l'Hérault nous apprennent qu'il fut d'abord domicilié rue Urbain V puis rue Henri Dunant. Peu après sa démission, il quittera Montpellier pour Martres-Tolosane dans la Haute-Garonne, pays de sa première femme où il mourra, au château de Barbazan voisin, le 5 septembre 1977.

 
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